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LES MAQUETTES TRANSPARENTES : TRUCS

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Premier point : quelques colles :

A : Gel acrylique . Comme la colle à bois elle sèche transparent et n'attaque pas le plastique. Mais sa limite c'est justement cela : elle n'agit que comme « colle » et non comme « soudure » et résiste de ce fait bien moins au stress.
B : colle fluide : attaque peu le plastique (un peu quand même) et se répand par capillarité : à utiliser avec beaucoup de soin pour éviter d'en retrouver là où vous n'en souhaitez pas
C : colle liquide normal , s'utilise comme la colle en tube avec précaution car elle attaque le plastique et le soude. A utiliser là où la pièce supporte un effort mais attention à ne pas « baver » car c'est irrattrapable
Non illustrées : les colles cyanoacrylates. Les colles cyanoacrylates liquides sont à bannir .de l'exercice car elles déposent un film blanc de vapeurs autour d'elles. Les colles de type « Gel » peuvent être utilisées dans les mêmes conditions que le gel acrylique

Ici sur le Phantom Mustang de Monogram (Revell) on a utilisé de la colle plastique « normale »  notée C ci-dessus pour les cloisons A car elles soutiennent les trappes de roulette de queue, elles-mêmes montées sur ressort donc effort portant sur les cloisons. Les détails internes B ont été fixés par une goutte de gel acrylique

Pour renforcer le fuselage du P51D Phantom Mustang j'ai voulu utiliser de la colle cyanoacrylate « gel » sur la tranche d'une cloison (A) : erreur car cela se voit immanquablement !

Sur le Thunderbird 2 d'Imai divers types de colles ont été utilisées :
A : cyanoacrylate « gel » pour verrouiller certains points d'effort de la maquette
B : colle liquide fluide car les raccords étaient cachés par des parties peintes
C : gel acrylique aux endroits de haute visibilité

Ne pas se bercer d'illusions : avec n'importe quel type de colle, le joint reste visible (A). En (B) les échappements qui seraient mieux peints.

De même il y a gros à parier que vous aurez des plots de démoulage (soulignés par les carrés gris) qui resteront visibles.

C'est pourquoi je vous suggère de jouer avec les parties peintes comme ici sur le Thunderbird 2

Déjà pour les détails intérieurs il ne faut pas oublier de peindre dessus, dessous et y compris les picots encliquetant une pièce sur une autre (A)

Peignez la tranche (A) et le dessous des pièces internes (B)

Suivant les endroits il peut être intéressant de laisser les cloisons transparentes (A) ou de les peindre (B)

Comme on le voit tout le dessous est peint. Le copyright « Revell 2000 » (qui ne correspond nullement à l'age du moule) sera caché lors du montage de l'aile

Personnellement compte tenu de ce que ces modèles représentent une sorte de réalité stylisée pour mettre en valeur les détails internes, toute patine me paraît inopportune...mais ce n'est pas une raison pour négliger un lavis soulignant la gravure comme ici sur le plancher du cockpit

A l'extérieur , comme je l'ai suggéré à propos des échappements du P51 je propose de peindre certaines sections :

  • Les sections où n'apparaissent aucun détails (par exemple ici les ailes et les empennages du TB2
  • L'encadrement des trappes, hublots, etc...afin de les faire ressortir sinon ils seront perdus dans l'ensemble
  • Les pièces susceptibles de nécessiter un ponçage
  • Quelques « cadres » pour restituer la forme extérieure de l'appareil.

Ici on souligne ainsi le pare-brise, les trappes d'accès et les prises d'air

Pour arriver à cet effet il faut masquer intensivement les pièces puis découper les encadrements que l'on souhaite reproduire . Voir l'article sur le masquage : masquage

Peindre d'abord la couleur d'intérieur , ici l'alu et ne pas oublier de bloquer les endroits où la peinture pourrait s'infiltrer à l'intérieur (pare-brise : A ; arrière du cône : B)

Le pare-brise est collé au gel acrylique. Celui-ci est soigneusement essuyé avec un coton-tige humide (au fait avez-vous lu notre article sur les multiples usages maquettistes du coton tige ? Cliquez ici : cotons-tiges

Un  petit mot sur les décalques qui ont souvent une couche de base blanche opaque...bien visible par l'arrière : il faut donc choisir si on utilise ou non le décalque. Ici je n'ai mis l'étoile que sur le côté bâbord du P51

Le Hurricane transparent de Sweet  est un bon exemple récapitulatif : de plus il n'a aucun détail intérieur !
A : l'absence de mitrailleuse se fait sentir d'autant que l'on voit les orifices d'éjection de douilles de l'intrados !
B :  un moteur stylisé (photocopie réduite d'une photo de Merlin collée sur de la carte plastique épaisse ) et un réservoir d'huile meublent l'avant du fuselage
C : les ailes sont collées au gel acruylique
D : les gouvernes sont soulignées par un lavis noir
E : les gouvernes sont fixées au fuselage par de la colle liquide fluide utilisée avec une grande modération.

A : les décalques forment des taches blanches peu esthétiques lorsqu'ils sont vus à l'envers
B : les logements de train sont peints en interiior green dessus et dedans
C : les volets sont soulignés d'un lavis noir
D : l'intérieur de la casserole reçoit une goutte de peinture argent pour simuler le détail interne

Le Hurricane au 1/144 de Sweet terminé

Le « Phantom Mustang » au 1/32 de Monogram (Revell) terminé

Le Thunderbird 2 au 1/350 d'Imai terminé

Tous nos remerciements à Revell et à Arba (importateur de Sweet) pour la fourniture des kits utilisés pour cet article

© Modelstories 2005