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HELLER ref  52903 1/72 Concorde

Heller 52903 1/72 Concorde [2004]

Ce kit s'inscrit dans une double tradition Heller d'avions de ligne au 1/72 (DC6, B707…tiens , pas d'Airbus ?) et de maquettes de Concorde (1/100 ; 1/125 ; 1/300). Il présente d'ailleurs plusieurs solutions de construction similaires au modèle au 1/100 de 1964 notamment au niveau du nez basculant. La maquette est simple et sans piège mais les nombreux joints, plots de démoulage à combler ralentissent son assemblage. Par ailleurs les dimensions (80cm de long) sont assez intimidantes et peuvent constituer une difficulté en elles-mêmes (un point déjà constaté lors de la construction du U-boot à la même échelle !)
L'assemblage commence par le cockpit. L'équipement est minimal (3 sièges, un tableau de bord, 2 manches et 2 consoles) mais bien suffisant compte tenu de ce qui sera visible par les hublots. L'ensemble est peint en gris moyen avec des coussins de siège bleus. Le brellage des sièges a été mon seul ajout.
Pendant que tout cela sèche on peut s'attaquer au fuselage en tronçons multiples, probablement pour rentrer dans la boite ? ou pour réduire la taille des moules (le moule des ailes pèse déjà plus de huit tonnes m'a-t-on dit)?  Toujours est-il que le résultat c'est que vous devez préparer votre tube de mastic pour les joints !
Heller a intelligemment prévu de nombreuses cloisons qui assurent une bonne rigidité  à l'ensemble. N'oubliez pas aussi le logement de train avant et celui du diabolo arrière.
Tant qu'on y est on peut fixer les ailes au fuselage. Là aussi vous aurez du ponçage en vu pour améliorer les joints avant et arrière. Le joint de l'extrados avec le fuselage est peaufiné avec du mastic P400 Prince August.
Le pare-brise est positionné avant de refermer les deux tronçons de fuselage avant. Le « verrouillage » de cette pièce est ensuite assuré par un filet de colle ultra-fine (verte) de Tamiya. Attention quand même à ne pas baver sur les parties qui doivent rester transparentes. Une fois le pare brise en place, les fenêtres sont masquées puis le joint amélioré au P400 Prince August.  Le nez se met en place sans grande difficulté, à condition d'y aller pas à pas en suivant  soigneusement la notice. Toutefois il reste difficile à poncer et globalement  à travailler car Heller a utilisé la même cinématique que dans sa maquette de 1964, sans se servir des cabochons en polyéthylène utilisés par exemple sur les maquettes japonaises pour les pièces mobiles. En fait on peut s'étonner qu'il ne soit pas possible de monter le nez à part pour l'encliqueter en finale. Au lieu de cela le fabricant fournit un lien non démontable et raccorde l'ensemble derrière le cockpit…ce qui résulte en un joint de plus….  De plus qui dit pièces mobiles dit pièces fragiles, or étant à l'une des extrémités d'un modèle de 80cm de long il est forcément exposé !
Les moteurs sont aisés à construire, en ayant soin de masquer les faces des réacteurs et en se préparant à poncer la partie arrière des tuyères. Le joint entre les entrées d'air et l'aile mérite aussi d'être parfait au P400.
Les volets sont constellés de marques de démoulage qui devront être comblées avant mise en place.
La trappe principale de train avant , fermée au sol, se met en place avec difficulté : la solution étant de coller 4 petites cales sur les flancs du logement du train.
Les trains s'assemblent sans difficulté. Heller a eut la bonne idée de les armer d'une tige métallique ce qui devrait assurer leur tenue dans le temps.
Les pneus sont en vinyle : il est donc conseillé de peindre les jantes pour éviter tout problème de migration du vinyle vers le styrène .. .

Pour la décoration vous avez le choix entre blanc ou blanc c'est-à-dire tous les avions d'Air France dans leur livrée finale (voir les photos dans le fascicule historique inclus dans la boite). Attention les décalques sont  très fins et ont une tendance certaine à s'enrouler sur eux-mêmes.
Un petit regret : on ne peut pas ranger la maquette terminée dans sa boite initiale au contraire de plusieurs autres modèles « maousses » sortis récemment.

En conclusion : bien que ce kit ne recèle aucune difficulté majeure (si ce n'est sa taille), les travaux d'amélioration de joints et de comblement des plots de démoulage deviennent vite fastidieux car ils rallongent indûment un montage qui devrait « aller de soi ». Au final un modèle imposant, qui reproduit fidèlement le « bel oiseau blanc » qui fut pendant plusieurs décennies le fleuron de notre compagnie aérienne nationale.
Tous nos remerciements à Heller pour la fourniture du kit présenté ici.

Sources documentaires :
Concorde : la véritable histoire , Docavia
Concorde : hors série Air et Cosmos
Numéros spéciaux Concorde d'Aviation Magazine et RAF Flying Review.

© Modelstories 2004

Les décalques « sous licence Air France »

Les notices : Heller fournit un vrai petit « photoscope » et l'historique des appareils français dans un fascicule séparé de la notice de montage proprement dite.

Les moteurs : les faces avant des réacteurs sont masquées (A) pour faciliter la peinture

Partie arrière des moteurs : masticage et ponçage à prévoir.

Les détails étant préparés à droite, voici le moment de s'attaquer au morceau de résistance : la cellule.  L'assemblage ne pose pas de difficulté et grâce aux nombreuses cloisons reste très rigide. Naturellement vue la taille de l'objet, la colle en tube s'impose.

Les ailes : attention il n'y a rien pour garantir un positionnement correct des apex.

La fixation des moteurs sur les ailes n'est pas une partie de plaisir. Prévoir serre-joints et colle à prise rapide pour « convaincre » les pièces de se positionner là où elles le doivent !

Préparez le mastic ! Si la situation est à peu près OK sur l'extrados c'est beaucoup moins agréable à l'extrados : pointe des apex, raccord aile-fuselage arrière, joints entre les tronçons de fuselage, il faut une bonne « dose » de mastic pour que tout cela jointe correctement. Le raccord d'extrados aile-fuselage est lui repris au P400 Prince August

Cockpit : le seul apport maison fut de rajouter le brellage bleu ...totalement invisible une fois la maquette terminée !

L'appareil prend forme.

Le serre-joint exerce son pouvoir coercitif sur l'un des modules moteur qui refusait de se mettre en place ...

L'autre demi-fuselage de cockpit avec la cinématique du nez (en plastique transparent donc cassant , faites doublement attention !

Le train avant se mets en place sans aucune difficulté. Veiller à l'orientation correcte des petites portes latérales

Diabolo arrière : là aussi RAS.

L'ensemble se met en place sans trop de difficultés toutefois ce qui prouve que les ingénieurs d'Heller ont bien travaillé. N'oubliez pas de tout masquer . Un raccord en P400 Prince August est toutefois nécessaire en A

Train principal : pas de difficulté au niveau du plastique mais la notice aurait pu être plus claire en rappelant ce qui va à gauche et ce qui va à droite.

La bête terminée est constellée de marques techniques...il ne reste plus qu'à lui trouver une décoration sympathique

Test de fonctionnement, une fois l'ensemble terminé.

L'empennage est une grosse pièce : les serre-joints sont une précaution.

Les volets sont constellés de pastilles d'éjection à mastiquer.